Sortie imminente -même s'il faudra encore attendre quelques mois- d'un nouveau bouquin en français sur le Reggae. Un de plus, diront certains, mais l'intérêt d'une telle démarche, et à priori de cet entretien en différé, n'aurait pas été souligné s'il n'avait pas été question des sons les moins médiatisés de la musique JA, et donc, de ceux qui nous intéressent... Petite discussion sur "Les origines du Reggae, retour aux sources : Mento, Ska, Rocksteady et Early Reggae" et un peu plus, avec Jérémie Kroubo Dagnini, auteur/chercheur...


Reggae : retour aux sources avec Jérémie Kroubo Dagnini...

Tu prépares une thèse sur la musique populaire jamaïquaine au XX° siècle… Mais j’imagine que ton intérêt pour ces musiques là n’est pas né à travers ton cursus universitaire ; peux tu nous dire comment tu as découvert cet univers, et quel est plus précisément le tien dans cette petite nébuleuse ?


 Jérémie & Robert Alexandre, Kingston Effectivement je n’ai pas découvert la musique jamaïcaine à travers mes études. En fait c’est un de mes amis, Mojah, qui m’a fait découvrir la musique jamaïcaine, le Reggae en particulier, au début des années 90. J’avais environ 13 ans à l’époque. Il venait de créer le premier groupe de Reggae rémois, Oracle, et j’ai été immédiatement impressionné par ce style de musique, par la vibes que dégage cette musique. Ensuite mon grand frère m’a fait découvrir le Reggae jamaïcain (Bob MARLEY tout d’abord, puis des artistes comme BLACK UHURU, Peter TOSH, Dennis BROWN, Gregory ISAACS, Ziggy MARLEY, STEEL PULSE, etc.), puis j’ai découvert par moi-même d’autres styles (Ska, Rocksteady, Dub Poetry, DJ, Dancehall, etc...). Parallèlement, étant d’origine ivoirienne, je me suis aussi intéressé au Reggae africain (ALPHA BLONDY, LUCKY DUBE etc.). En fait, étant «Black» (sic), né dans un quartier sensible (Croix Rouge à Reims), j’ai naturellement et comme beaucoup été captivé par le rythme afro-caribéen du Reggae, ses textes militants, la spiritualité rasta qu’il véhicule, son côté rebelle etc...



Ta spécialité, c’est quoi ? Histoire ? Musicologie ? Nul doute que la musique Jamaïquaine offre une grande quantité d’objets et autres sujets de recherche, mais comment en es-tu arrivé à proposer un tel travail au sein de la communauté scientifique ? Ton Master avait-il déjà pour objet la musique Jamaïcaine ? Pas d’autres thèses dans le genre en France après celle publiée au début des années 1980 avec "Aux sources du Reggae" ?


Je suis doctorant au Département Etudes anglophones à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3. Mon laboratoire de recherche est le CLIMAS (Cultures et Littératures des Mondes Anglophones). La Jamaïque est un pays anglophone et il y a quelques spécialistes de la Caraïbe à Bordeaux 3. Ils ont donc sans trop de problème accepté mon sujet : "L’histoire des musiques populaires jamaïcaines au 20ème siècle : folklore, politique, spiritualité". J’ai effectivement commencé à travailler sur ce thème en Master. En fait, "Aux sources du Reggae, musique, société et politique en Jamaïque" (1982) est bien un travail réalisé par un universitaire, le politologue Denis-Constant MARTIN, mais je ne crois pas que ce soit une thèse à proprement parler. Concernant les thèses françaises de doctorat qui portent sur la musique/culture jamaïcaine, je connais uniquement la thèse de Giulia BONACCI intitulée : "Pionniers et héritiers. Histoire du retour, des Caraïbes à l’Éthiopie (XIXème et XXème siècles)" (2007). Elle y parle, entre autres, de la genèse de la communauté rasta de Shashamanie en Ethiopie.



Mea Culpa, en effet, "Aux Sources du Reggae" n’est pas une thèse, mais à l’origine un « feuilleton » publié dans "Jazz magazine" et sorti ensuite en bouquin en 1982. Mais le ton et la construction y sont très académique, d’où ma méprise. Par contre, je n’ai pas lu le travail de Giula BONACCI, un peu à côté, pour le moment, de mes intérêts, d’autant plus que c’est un sacré pavé ! Tu comptes publier la tienne par la suite aussi ? C’est un travail d’ensemble centré uniquement sur la Jamaïque et sa culture ? Ou l’ouvres-tu aux influences qu’a pu avoir cette dernière de par le monde ?


Oui, j’ai l’intention de publier ma thèse une fois soutenue. En fait je publierai sûrement deux versions de celle-ci : une version universitaire/académique et une version pour un public plus large. Mon travail n’est pas centré sur la Jamaïque. La dernière partie de ma thèse traite de l’impact de la musique jamaïcaine dans le monde, notamment aux USA, en Europe (en France, Angleterre, Allemagne, Italie entre autres) et en Afrique, et dans une moindre mesure en Asie et Océanie.



Avec TootsEt en Jamaïque, les travaux universitaires sont ils nombreux sur le sujet, ou bien anecdotiques ? On sait que Mortimer Plano avait commandé ou conseillé aux universitaires une étude sociologique sur la population rasta de l’île, mais j’imagine qu’il y en a eu bien d’autres sur tout ce qui a été lié au Reggae… Et en UK, au vu de l’influence et du succès que ces musiques ont eues là bas depuis 40 ans ?


Oui en Jamaïque, mais aussi en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Asie etc..., il y a pas mal de travaux universitaires sur la musique/culture jamaïcaine. Mais ces derniers portent principalement sur le Reggae, le Dancehall et Rastafari.



Autrement dit des travaux récents, c’est ça ? Peut-on dire que, comme en France, l’édition en ce qui concerne ces musique ou ces cultures ne s’est vraiment développée que ces dernières années ? Quel intérêt quand l’âge d’or de la musique Jamaïquaine est, si l’on peut dire, passé depuis quelques années, sinon quelques décennies ? –ce qui ne pourrait engager que mon point de vue !-


Il y a pas mal de travaux sur la musique/culture jamaïcaine, mais le truc c’est qu’ils ne sont pas traduits en français, la plupart n’existent qu’en anglais. L’âge d’or de la musique jamaïcaine reste incontestablement les années 70, c’est-à-dire la période Reggae Roots. Il semblerait que ce soit cette période qui captive toujours les Français, ces derniers globalement n’accrochent pas trop au Dancehall. Les principales raisons sont que l’image de ce style est trop souvent associée à la violence, homophobie, etc...



Peux tu nous en dire un peu plus sur le bouquin que tu as écrit et qui devrait sortir d’ici la fin de l’année 2008 ?


Dans cet ouvrage intitulé "Les origines du Reggae – retour aux sources : Mento, Ska, Rocksteady et Early Reggae", j'étudie les dynamiques socio-historico-culturelles (la Traite des Noirs, la colonisation, l'évangélisation, les flux migratoires, l'américanisation de la société jamaïcaine, l’influence du Rythm & Blues, de la Soul, la politique post-coloniale etc...) qui ont permis l'apparition du Reggae à la fin des années 1960 et j'examine de ce fait les origines et les évolutions du Mento, du Ska, du Rocksteady et du Early Reggae, principaux mouvements musicaux antéieurs au Reggae. L'originalité de ce bouquin réside dans le fait qu'il s'agit d'un travail orienté par une approche davantage "civilisationniste"/ ethnomusicologique que musicologique. Il comporte ainsi des parties axées sur des aspects historiques, culturels, sociaux et musicaux de la civilisation jamaïcaine. Par ailleurs, on y trouve aussi des photos inédites ainsi que des interviews de personnalités comme SEAGA, Toots, Jacky BERNARD, Samuel CLAYTON, Johnny MOORE etc... Enfin, ce livre inclut une bibliographie conséquente et une disco-graphie complète et détaillée.



Donc, si j’ai bien compris, on y trouvera des faits avérés quand à, par exemple, la réelle influence américaine sur la culture Yardie, un peu plus développés que dans la plupart des ouvrages déjà parrus sur le Reggae, c’est ça ?


Oui c’est ça. Mais il faut garder à l’esprit que mon livre traite principalement de la période 1900-1971, donc je ne parle pas des «yardies» mais des «rude boys» ! Le terme «yardies» est plus contemporain ; on a commencé à entendre cette expression dans les années 80-90.



 avec the Jolly BoysQu’entends-tu par «discographie complète et détaillée»?


Tous les morceaux/albums cités dans mon ouvrage sont répertoriés à la fin du bouquin dans la partie discographie. Comme informations, on y trouve entre autres l’année de sortie, le nom du label, le lieu de sortie, le nom du chanteur/du groupe, le nom de l’auteur de la chanson, le numéro de référence etc..., une discographie complète, quoi !



En plus, vu la période que tu as prise en compte pour cet ouvrage, ça risque de combler un vide relatif en la matière dans le paysage éditorial français, non ? C’est bien calculé ça !


Effectivement, il n’y a rien sur le Mento, Ska et Rocksteady en France, mis à part quelques anecdotes ci et là.



As-tu réussi à rencontrer et t’entretenir avec beaucoup d’artistes ou d’acteurs de ces périodes ? Sur quel genre de matériel s’est basé ton travail ?


Comme je viens de le dire, j’ai rencontré pas mal d’artistes/producteurs de l’époque comme Edward SEAGA, Toots HIBBERT, Cebert Jacky BERNARD (KINGSTONIANS), Samuel CLAYTON (MYSTIC REVELATION OF RASTAFARI), les JOLLY BOYS, Winston Sparrow MARTIN, Johnny Dizzy MOORE (les SKATALITES) etc. Je me suis aussi entretenu avec des universitaires comme l’Américain Daniel Neely (Université de New-York), spécialiste du Mento. Bien sûr, j’ai lu de très nombreux ouvrages portant sur des sujets extrêmement variés: musique, histoire, religion, anthropologie etc.



Tiens, parmi ces ouvrages, il y en a de très bons, selon toi, qui sont dispos en français ? Tu en conseillerais un ou deux en particulier ?


En français, oui il y a quelques ouvrages intéressants comme "Bass Culture" -Lloyd BRADLEY-, "Reggae Explosion" -Chris SALEWICZ et Adrian BOOT-, "L'encyclopédie du Reggae : 1960-1980" -Yannick MARECHAL- ou "Bob Marley, le Reggae, les Rastas" -Bruno BLUM-. Bien sûr, il y a aussi les deux livres d’Hélène LEE, Le "Premier Rasta" et "Voir Trench Town et mourir".



Y’a-t-il eu des personnages que tu aurais souhaité rencontrer mais que, par la force des choses, vu la disparition régulière de nombreux acteurs de cette scène, ça a été impossible ? Que penses tu qu’ils auraient pu t’apporter ?


Oui il y en a plein. J’aurais bien aimé rencontrer des gars comme Derrick MORGAN, Desmond DEKKER (décédé en 2006), Laurel AITKEN (décédé en 2005), Jimmy CLIFF etc… Tous ces types sont des pionniers dans l’histoire de la musique jamaïcaine.



Quelle vision t’ont semblé avoir les artistes ou les jamaïcains sur leur œuvre et son Kingston Escapeinfluence dans le monde, avec le recul, le succès mal rémunéré, etc ? Et les universitaires jamaïcains s’intéressent-ils aux multiples influences qu’a pu avoir la culture jamaïcaine de par le monde ?


Les artistes jamaïcains sont conscients que leur musique a eu un impact très important dans le monde, mais ils trouvent en général qu’ils n’ont pas eu en retour ce qu’ils auraient du avoir. Géné- ralement, ils se plaignent d’avoir été lésés ! Ils en veulent souvent à leurs producteurs, à l’industrie du disque! Concernant les univer- sitaires jamaïcains, non ils ne s’intéressent pas trop à l’impact de leur musique dans le monde. Comme je t’ai dit, leurs travaux traitent principalement de Reggae Roots, Dancehall et Rasta.



As-tu eu des références au mouvement skinhead anglais dans tes entretiens avec les Jamaïquains qui ont vécu cette période ? Quel est ton propre point de vue sur ce phénomène ?


En fait dans mon bouquin, je ne parle pas trop du mouvement skinhead. L’ouvrage traite principalement du développement des premiers styles de musique en Jamaïque. Je ne parle pas de son impact dans le monde. Je réserve cela pour ma thèse qui sera comme je l’ai dit publiée. Je développerai la thématique «skinhead» dans la partie de ma thèse qui traitera de l’impact de la musique jamaïcaine en Angleterre. Quant à mon point de vue sur ce phénomène, je le comprends entièrement. Les premiers skins et les migrants jamaïcains avaient des points commun : pauvreté, rejet social, amour du foot etc… Les skins se sont tout naturellement reconnus dans la musique/culture jamaïcaine : rythme endiablé, côté rebelle et insoumis etc. J’aime bien ces mouvement de type « contre-culture » comme les skins (bien sûr, pas les fachos (ben tiens! ndlr) mais les premiers skins), les punks, les Rastas, les Black Panthers, les beatniks, la culture hip-hop, les mouvements électroniques… Dans tous ces mouvements on retrouve une idéologie (souvent politique et/ou spirituelle), un style de musique et un style vestimentaire. Je trouve ces phénomènes très intéressants !



Tiens, c’est pas une colle, mais j’ai lu un truc sur les « Lansquenets Nyhabingi » dernièrement, quelque chose comme l’influence d’une horde de furieux soldats anglais moyen-âgeux sur la communauté rasta, notamment à travers l’iconographie engendrée, et dont Marcus Garvey était semble-t-il friand… J’avais jamais lu rien de tel, et ça faisait presque canular, mais sur un ton assez sérieux et finalement assez crédible. Ca te dit quelque chose ?[Edit Mars 2009: c'était un canulard sur lequel j'étais tombé et tellement bien monté que je l'ai trouvé plausible! Honte à moi!!!!]


Je connais bien sûr les Nyabinghi, mais jamais entendu parler des « Lansquenets Nyhabingi » ? Garvey n’était pas proche des Nyabinghi ou Rastas. Les Rastas ont été influencé par la prophétie de Garvey ainsi que par ses discours et idées panafricanistes, mais Garvey, semble-t-il, n’était pas pro-Rastas !



Puisque tu as du aller plusieurs fois en JA dans le cadre de tes recherches, peux tu nous en dire un peu plus sur l’actualité là bas ?... Niveau culturel, quel statut revêt la musique des années 60, est-elle encore connue et reconnue des nouvelles générations ? Niveau politique, social, économique ?...


Là-bas c’est évidemment le Dancehall qui est en vogue. Presque personne n’écoute de Ska ou de Rocksteady, mis à part les personnes d’un certain âge. Néanmoins on peut entendre ces styles de musique de temps en temps à la radio, en particulier le dimanche. Le dimanche c’est le jour des oldies. D’ailleurs tous les dimanches soirs, on peut se rendre à Rae Town (downtown Kingston) où a lieu l’un des derniers sound-systems où on peut entendre du Ska, Rocksteady et Early Reggae. L’ambiance est cool, on peut acheter des bières à des vendeurs ambulants dans la rue, du poulet et bien sûr de la ganja pour ceux qui fument ! Niveau politique, social et économique, la vie est très chère. Il n’y a presque pas de classe moyenne : les riches d’un côté (vivant dans les quartiers de uptown) et les pauvres d’un autre (vivant dans les quartiers/ghettos de downtown). La vie est difficile pour beaucoup!



Une anecdote ou deux à raconter ? Ca doit être un peu l’aventure là bas !


Portmore JamaicaTu sais je suis originaire de Côte d’Ivoire, donc en Jamaïque je ne suis pas trop dépaysé. Même si la Jamaïque n’est pas l’Afrique, il y a beaucoup de similitudes avec les pays d’Afrique de l’Ouest : le climat, le comportement des gens, la bouffe, les paysages. Mais, en fait pour moi il y a Kingston et le reste de la Jamaïque. Kingston est une ville agréable, mais particulièrement dan- gereuse. Il faut donc faire gaffe là-bas, surtout dans les endroits un peu chauds, même s’il ne faut pas tomber dans la parano. Le reste de l’île (Portland, Ocho Rios, Montego Bay, Negril etc.) est plus cool, plus relaxe, et les plages sont magnifiques.



Ben ça continue pas de nous faire rêver tout ça… Est-ce que ton intérêt pour la musique jamaïquaine revêt d’autres formes ?


Je ne comprends pas trop ta question. Est-ce que tu me demandes si je suis aussi musicien ? Non, j’écris uniquement, je ne fais pas de musique. Mais dès que j’ai le temps, je pense me mettre sérieusement à la basse.



Bah, c’est un exemple, mais je pensais à d’autres formes d’activisme, comme l’écriture dans un zine ou pour un magazine, l’organisation de soirées, de concerts, de sounds, la collection, la tenue d’un blog ou d’un site ou dans le genre…


Oui, il m’arrive de temps en temps d’écrire pour le site Reggae.fr. Sinon j’ai effectivement organisé de nombreux sound-systems et concerts à Reims, mais je ne le fais plus. C’était dans les années 1995-2000. J’organisais ces soirées principalement avec des groupes locaux dans un bar-club qui s’appelait Le Tigre.



Et ta vision sur le Reggae en France, telle que tu as pu la présenter à Kingston (Jérémie est intervenu sur ce sujet lors de conférences à l'université de Kingston en Juin 2008)?


C’est trop long, mais mon article intitulé "The Impact of Reggae Music on France" sera publié prochainement dans un ouvrage collectif universitaire. Je te tiendrai au courant !



Un top 10 ou plus de tes tunes préférés ?


panneau indicateur quartiers KingstonTrop difficile, il y a bien trop de morceaux que j’apprécie. Mais je peux tout de même te citer : One Drop et Stir It Up (Bob MARLEY and the WAILERS), Sufferer et Ups And Downs (les KINGSTONIANS), Shanty Town (Desmond DEKKER), Dancing Mood (Delroy WILSON), Last Train (les MELODIANS), Fatty Fatty (les HEPTONES), Desperate Lover (Bob ANDY), Girl Of My Dream (Cornell CAMPBELL) etc…Voici une petite selection. Mais il y a évidemment plein d’autres artistes que j’apprécie comme les MAYTALS, Derrick MORGAN, Gregory ISAACS, Dennis BROWN, MIGHTY DIAMONDS, ALPHA BLONDY, TIKEN JAH FAKOLY, etc...



C’est d’la musique JA dans son grand ensemble quoi, que du bon, en effet! Faut dire qu’on est servis… Quelque chose à rajouter, ou un message à faire passer aux lecteur(trice)s et, qui sait, futurs lecteur(trice)s ?


Couverture Les origines du reggae: retour aux sourcesOui, mais je n’écoute pas que de la musique jamaïcaine. J’aime aussi beaucoup le Rock, la Pop, l’Electro, le Rap, la musique africaine, congolaise notamment... La musique est universelle, il ne faut pas rester bloqué dans un seul style. Un dernier message ? One Love !


A bientôt et BIG UP!



Merci d'avoir joué le jeu Jérémie, et bon courage et bonne chance pour la suite!


Retrouvez dans votre librairie Les origines du reggae : retour aux sources / Jérémie Kroubo-Dagnini. - Paris : L'Harmattan, 2008. (Coll° Univers Musical).


Crédit Photo : Copyright Jérémie Kroubo Dagnini

SH-Juillet 2008.



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