James Brown : l'Amérique noire, la soul et le funk / Florent Mazzolini. - Paris : Editions Hors Collection, 2oo5. - 175 p. (ill.), 22€.

James Brown

james brownL'histoire de 5o ans de carrière du Godfather Of Soul, James Brown, de ses débuts en 1956 jusqu'à ses dernières apparitions... L'histoire d'une bête de scène, mais aussi celle d'un homme d'affaire, noir qui plus est, un exemple à suivre pour toute une communauté rejetée ou ignorée du pouvoir blanc US.


Mais cet ouvrage est aussi l'histoire de la musique Black américaine dans ses grandes lignes, avec des châpitres consacrés à d'autres monstres et géants de la Soul ou du Funk: on y retouve donc les Fabulous Flames, et heureusement puisque ce fut la formation la plus fidèle de James Brown, mais aussi Ray Charles , Sam Cooke, Otis Redding , Aretha Franklin, Curtis Mayfield, The Meters, Professor Longhair, Bootsie Collins, George Clinton et tant d'autres qui ont si bien contribué à ces genres musicaux...


Un bouquin très intéressant donc, qui raconte la vie et l'oeuvre d'une immense star planétaire tout en prenant soin de nous décrire le milieu dans lequel il évolue. Bon, les débuts du livre sont pas si évidents que ça à lire, j'ai eu l'impression de quelques incohérances ou aproximations, je ne sais plus trop bien. Toujours est-il que j'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit; peut-être que le sujet de MAZZOLINI était trop vaste et difficile à amener dans un bouquin de cette taille? En tout cas, pour l'essentiel, il s'en sort bien puisque passés les premiers châpitres, on se laisse confortablement bercer par un récit éffréné qui a eu le bon effet de me faire acquérir quelques vinyls de plus de James Brown et d'autres comme Ray Charles ou Professor Longhair et son New Orleans Funk.


Enfin, on se réjouira de la présence d'innombrables illustrations, laquelle est un argument non négligeable de ce livre. A noter, dans la même collection, la sortie de plusieurs titres comme "Le Ragga" ou encore "Couleur Reggae" de Bruno BLUM, et d'autres dont la simple référence ne trouve pas sa place dans ces colonnes.


[2006]